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Un jour, je me suis sentie maman

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Un jour, je me suis sentie maman Empty Un jour, je me suis sentie maman

Message par marieannekeppers Mar 8 Oct 2024 - 14:16

Un jour, je me suis sentie maman Captur28

Si la naissance d’un enfant est aussi la naissance d’une mère, le véritable sentiment de maternité peut émerger bien plus tard.

En tant que psychologue pédiatrique, j’ai souvent prodigué des conseils sur les troubles du sommeil infantile. Quand je suis devenue maman, je pensais naïvement être parfaitement préparée, armé de toutes mes théories. Mais une nuit, après des heures à essayer d’endormir mon bébé sans succès, l’épuisement m’a submergée. J’ai fini par bercer mon enfant pendant des heures, l’endormant au sein dans mon lit, en fredonnant des berceuses. A ce moment-là, j’ai abandonné toutes les règles que je prêchais chaque jour . J’ai soudainement compris une nouvelle dimension de la parentalité. J’ai ressenti une empathie encore plus profonde envers tous les parents épuisés que j’avais croisés dans mon cabinet. La fatigue, tant physique qu’émotionnelle, m’a apporté une précieuse leçon d’humilité. En devenant maman, j’ai réalisé que je ne serais plus jamais la même psychologue. Comme le dit si bien le dicton  : « Avant j’avais des principes. Ensuite, j’ai eu des enfants ». Bérangère, 33 ans

Je me suis sentie maman dès l’instant où j’ai appris que j’étais enceinte. Après un long parcours de procréation médicalement assistée. Mon rêve devenait enfin réalité. Désormais, je n’étais plus seule. Il fallait à tout prix que mon bébé s’accroche. Je me suis directement sentie responsable de ce petit être niché au creux de moi. A mes yeux, mon rôle de mère a commencé durant la grossesse, en prenant soin de moi, en étant attentive à ce que je mangeais et en préparant l’arrivée de mon fils avec mon mari. Amélie, 42 ans

La première nuit avec mon aîné, je n’ai pas fermé l’oeil. Je contemplais mon fils, réalisant qu’il venait de quitter mon ventre pour rejoindre ce monde. La responsabilité de ce petit être fragile me semblait énorme. A cet instant, j’ai su que je ne dormirais plus jamais de la même manière, l’esprit serein, car désormais, une vie dépendait entièrement de moi. Sarah, 37 ans

Je suis partie au Sri Lanka pour trois semaines alors que ma fille n’avait que 2 ans. C’était la première fois que je m’éloignais d’elle aussi longtemps, et surtout aussi loin. Au décollage, j’ai ressenti une boule dans le ventre. Sur l’écran devant moi, je voyais avec angoisse le parcours de l’avion qui s’éloignait. Pendant tout le voyage, j’ai souffert du mal du pays. Ma petite me manquait terriblement. J’ai compris que, même si je me trouvais au milieu des plus beaux paysages du monde, sans elle, tout perdait de sa saveur. Whitney, 35 ans

Etrangement, je me sentie maman pour la première fois à la naissance de mon filleul, en 2011. Ma mère venait de décéder alors que ma petite sœur était enceinte. En tant que seule femme de la famille auprès d’elle, je me suis sentie investie d’une mission de protection. J’ai vécu la grossesse et l’arrivée du bébé si intensément que j’avais l’impression de devenir maman, moi aussi, d’une certaine manière. Aujourd’hui, ma sœur a trois enfants que j’appelle mes faux enfants. Il y a cinq ans, j’ai rencontré mon compagnon, il avait déjà deux enfants. Me voilà alors encore un peu plus mère. Quand mon petit garçon est né il y a trois ans, je n’était pas du tout stressée, tout simplement parce que j’avais l’impression qu’il n’était pas mon premier. Par exemple, j’avais déjà traversé de loin le stress des premiers mois d’un nouveau-né et les petites maladies infantiles. Eva, 45 ans

Ma mère m’a toujours dit qu’avoir des enfants signifiait ne plus jamais avoir l’esprit tranquille. J’ai passé les trois premiers mois de la vie de ma fille collée à elle. C’était un vrai petit koalo. Je me souviens de ma première sortie seule, pour une soirée avec des copines. J’aurais dû être ravie de retrouver un peu de liberté, mais c’était plus fort que moi : je ne cessais de penser à mon bébé. Je parlais d’elle, je montrais des photos, je demandais des nouvelles à mon conjoint, etc. j’avais perdu ma légèreté d’autrefois. Ce jour-là, j’ai compris ce que voulait dire ma maman. Plus rien ne serait comme avant… mais je ne retournerais en arrière pour rien au monde. Géraldine, 36 ans

Ma fille à 12 ans. Tout au long de sa vie, j’ai vécu différents déclics qui m’ont fait me sentir pleinement maman, mais il y a un qui m’a particulièrement marquée. Lorsque je me suis séparée de son père, j’ai pris conscience de nombreuses choses sur mon rôle de mère, sur mes responsabilités et mes limites J’ai dû apprendre à vivre sans elle une semaine sur deux. Cette situation m’a ouvert les yeux : elle avait sa propre vie, indépendante de moi, même si un lien indéfectible nous unira toujours. J’ai progressivement accepté l’idée que nous étions deux êtres distincts. Je l’ai encouragée à mieux se connaître pour qu’elle puisse prendre ses propres décisions et suivre son propre chemin. L’amour, ce n’est pas la fusion. Être maman, c’est aussi savoir vivre en dehors de la vie de son enfant et accepter de lui laisser prendre son envol. Anouck, 40 ans

J’ai vécu un accouchement compliqué. Ma fille est née en détresse respiratoire. Lorsque le gynécologue l’a posée sur moi, il m’a dit, soulagé : c’était moins une ! Ces mots ne m’ont jamais quittée. La vie de ma petite ne tenait qu’à un fil, et j’avais déjà failli la perdre une première fois. Quel stress ! Ce jour-là, j’ai pris la mesure du miracle de mettre un enfant au monde. Elisabeth, 37 ans

Le premier déclic s’est produit lorsqu’on a déposé ma fille sur ma poitrine juste après l’accouchement. Elle a cessé de pleurer instantanément. Puis je l’ai vue chercher instinctivement mon sein et le prendre en bouche. Je me souviens encore, comme si c’était hier, de la sensation de succion lors de l’allaitement. J’ai trouvé ce moment à la fois primitif et fascinant ! La seconde prise de conscience de ma nouvelle vie de mère a eu lieu quelques jours plus tard, à notre retour à la maison. Alors que je la changeais après le bain, j’ai réalisé l’amour infini que je ressentais déjà pour ma fille, le lien profond qui nous unissait, et la responsabilité que cela m’impliquait. Stéphanie, 48 ans

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