Fake porno: comment les «deepnudes» détruisent la vie de Belges
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Fake porno: comment les «deepnudes» détruisent la vie de Belges
L’essentiel
· De plus en plus de femmes sont victimes de deepnudes, des images ou vidéos pornographiques créées à partir d’une simple photo de leur visage, avec l’aide de l’intelligence artificielle.
· En 2023, 143 868 nouvelles vidéos deepnudes ont été téléchargées sur les 40 sites de deepfake porn les plus visités.
· Les femmes en sont les principales victimes.
· Les deepnudes peuvent causer des dommages mentaux graves aux victimes, tels que des troubles anxieux, des dépressions et des pensées suicidaires.
· Les deepnudes sont utilisés comme modèle de revenus, avec certaines personnes quittant leur emploi pour se consacrer à la création de deepfakes pornographiques. Des sociétés de cartes de crédit et de paiement facilitent involontairement ce business.
· L’un des principaux enjeux est de sensibiliser les jeunes générations.
De plus en plus souvent, des femmes apparaissent contre leur gré dans des images ou des vidéos pornographiques. À partir d’une simple photo du visage d’une personne, les auteurs créent de faux films ou des deep fake à l’aide de l’intelligence artificielle. Ces abus se développent particulièrement rapidement.
En 2021, la journaliste et présentatrice néerlandaise Welmoed Sijtsma, 33 ans, reçoit un message via Instagram de la part d’un inconnu. Une fausse vidéo pornographique d’elle aurait circulé sur l’internet. «Au début, je n’osais même pas la regarder, raconte-t-elle un an plus tard dans le documentaire Welmoed en de sexfakes. Une fois que je l’ai fait, je n’ai pas non plus osé la montrer à quelqu’un d’autre parce que, c’est fou, même si ce n’était pas moi, j’étais très gênée.»
Elisa Hulstaert
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